Derrière un mot se cache bien davantage qu'un (ou plusieurs) sens. Derrière un mot, on trouve son histoire (étymologie), sa graphie et la manière de le prononcer, son concept parfois, l'art de jouer avec (jeu de mots), sa nature et sa fonction grammaticale (là, je sens que je deviens professoral) mais aussi l'émotion que son auteur a voulu y mettre.
Derrière le mien, de mot, il y a tout cela mais surtout ce dernier point. Voilà six mois, je vous présentais mon projet de publication de roman, Tuez-les tous !, via l'éditeur Maïa et la stratégie que celui-ci préconisait. Il s'agissait de lancer une campagne de souscription destinée à récupérer 1000€ afin de le rassurer sur le potentiel commercial du livre avant de lancer sa publication.
Extrait : Ne sommes-nous pas tous des petits Adolf Hitler en puissance ? (chapitre 6)
Voici l'heure du bilan et il est plus que positif : durant ces quelques mois, mon polar atypique a dépassé les attentes de l'éditeur et mes espérances les plus folles. Cela a été rendu possible grâce à vous, à la confiance que vous me portez, au projet que vous soutenez ou au sujet (et au style) du livre que vous aimez, je l'ignore mais, quelle que soit la raison, c'est la bonne.
Mise en abîme
Durant cette campagne, j'ai accompagné le livre du mieux que j'ai pu en vous permettant d'en suivre toutes les étapes, via un blog sur les coulisses du monde de l'édition (de l'envoi du manuscrit à la validation de la couverture, en passant par les inévitables questions économiques et les corrections) ; un site internet dédié (celui-là même où vous vous trouvez actuellement), mais aussi des posts réguliers sur les réseaux sociaux afin de vous informer sur l'avancée du projet – sans compter un curieux schéma présentant les (bonnes ?) raisons d'acheter le livre (pour ceux qui l'auraient manqué, cela se trouve sur mon mur Facebook en date du 29 mai). Ce post-là est à l'image de ce que sera la campagne de communication du livre. Drôle et décalée. Vu qu'il s'agit d'un livre drôle (je l'espère) et décalé (j'en suis sûr), j'ai trouvé que c'était plutôt logique.
En attendant cette campagne et la parution du livre, je n'ai qu'un mot à dire : “Merci”!
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